A propos du rapport de l'institut Montaigne
| A propos des revenus à la retraite Le rapport constate mais n'explique pas pourquoi le revenu annuel médian des seniors atteint 20100€ soit 99% du revenu des 25-49 ans. Une situation qui peut être perçue comme injuste par les actifs et qui mériterait une réflexion quant au mode d'évaluation de la retraite ! La période de tension qu'a connu le marché du travail dans les années 60, a entrainé une augmentation des salaires. La brusque réévaluation du smig en 1968 s'est aussi répercutée sur toute la hiérarchie des salaires.  Selon le site smichoraire le
SMIC succède au SMIG "Créé par Jacques Chaban-Delmas, 1er ministre, le
mode de calcul de sa réévaluation est différent puisqu’elle prend en
compte l’augmentation des prix ET la hausse du salaire moyen. Le
résultat est que Le Smic augmente alors de 35% en quelques
années......en 1998 Le principe des 35 heures payées 39 pour tous les salariés, y compris ceux payés au SMIC (sauf pour les PME de moins de vingt salariés) a conduit à une hausse de 11 % du montant du Smic." Le chômage a pour effet un ralentissement de la hausse des salaires. Le chômage et la crise économique de 2008 font que la hausse du SMIC est limitée au minimum légal et ce ralentissement se répercute sur toute la hiérarchie de salaires, épargnant les secteurs demandeurs comme l'informatique. A l'exception du coup de pouce accordé par F. Hollande en 2012, les conditions économiques ne permettent pas une évolution favorable des salaires des actifs depuis plus de 10 ans. Alors que les 25 meilleures années qui servent de base au calcul de la retraite prennent en compte 20 années d'évolution favorable des salaires. Il faut souligner que ce problème va perdurer et que sauf changement du mode de calcul, les retraités futurs correspondant aux 29-49 ans actuels subiront aussi cet effet négatif pour le calcul de leur retraite qui prendra en compte la période de ralentissement. Pour autant les retraités n'ont pas lieu de culpabiliser, les cotisations étant calculées sur des salaires plus élévés elles étaient plus lourdes et leur permettaient d'espérer une retraite plus confortable. Les disparités au sein de l'UE découlent des choix des gouvernements qui dans des conjonctures analogues ont fait des choix différents. La démographie dans une même conjoncture conduira à un alignement des taux de remplacement et donc à une baisse sensible pour les Français. Il faut envisager un complément aux revenus de la retraite. Constatant que les seniors possèdent 54% du patrimoine des Français, ce qui est normal la période d'activité de la vie permet d'élever ses enfants et de se constituer un patrimoine. Constatant que 75% des retraités sont propriétaires de leur habitation reçue en héritage, ou acquise après des années de privation pour rembourser le prêt nécessaire pour ce gros investissement, l'Institut Montaigne fait des propositions élaborées qui méritent une étude approfondie. Il s'agit d'utiliser au mieux ce patrimoine foncier pour générer le complément de revenu qui peut s'avérer nécessaire pour opter de vivre dans une résidence senior ou le moment venu, financer la pension dans une EHPAD. | |
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